Témoignages mamans,
Depuis une petite dizaine d’années, nous proposons à nos patientes un réaménagement des conditions de la mise au sein afin d’améliorer la qualité de leur allaitement. L’objectif principal est une modification qualitative de la succion de leur bébé pour améliorer directement ou indirectement toutes les fonctions du nourrisson.
Cette méthode bouscule certaines idées sur les pratiques d’allaitement, mais les résultats méritent toute votre curiosité.
L’explication et la mise en place ne demandent que quelques minutes pour qu’une maman expérimente, sente et puisse repartir chez elle plus confiante dans son savoir faire et heureuse de mieux répondre aux besoins de son bébé.
Notre expérience s’appuie sur des centaines de cas depuis 2007. nous avons réalisé des petits films tutoriaux mais l’accompagnement dans l’expérience sensorielle est fondamentale, déterminante et très simple au final
Dans notre démarche, les mamans font une expérience sensorielle de la succion de leur bébé. Sentir, voir, entendre une bonne succion efficace, étanche et sécurisante pour le bébé. Elles peuvent très facilement solliciter et guider le bébé pour qu’il puisse mettre en œuvre deux types de succions très différentes dans leurs formes et effets. Elles pourront ainsi se construire un savoir-faire qui s’adapte au mieux à leur projet et à leur capacité d’allaitement.
Pour nous, cette méthode s’intègre parfaitement dans notre démarche ostéopathique, dans notre vision du maternage et répond à la demande des parents.
L’objectif prioritaire est l’amélioration à court terme et long terme de la vie du bébé et de ses parents.
La qualité de la succion peut modifier pour le meilleur ou le pire, un grand nombre de fonctions du bébé : une relation plus facile avec son bébé, moins de pleurs, un endormissement plus simple, un sommeil plus stable, une digestion de meilleure qualité, une morphogénèse équilibrée de sa face, la respiration, l’immunité, la posture etc…
Sélection de témoignages allaitement
Lilia C. 10 semaines, réductions des reflux
« Notre fille âgé de 10 semaines souffrait de régurgitations quasi constante, les repas étaient compliqués et celle-ci pleurait très souvent.
Ses pleurs étaient liés à des difficultés de digestion et à ses régurgitations.
Notre premier rendez-vous chez l’ostéopathe consistait à corriger la « mise au sein » afin de favoriser la déglutition et à effectuer une manipulation technique (faite par le praticien). Ces 2 éléments ont été plus que bénéfiques pour notre fille. De plus, un véritable temps de dialogue et d’échanges a permis de prendre confiance en nos pratiques au vu de toutes les difficultés traversées.
Nous poursuivons nos séances afin de permettre à notre fille d’atteindre un confort « idéal ».
Commentaires : C’est l’amélioration de l’étanchéité lors de la prise de sein qui a permis la réduction des régurgitations. Ceci a été obtenu grâce à l’association des corrections des dysfonctions ostéopathiques et le nouveau positionnement tête/sein.
Maxime R. 3.5 semaines
La montée de lait s’était passée sans problème, mais il persistait des douleurs au sein gauche.
Celui-ci était chaud, rouge et tendu en permanence, même après que mon petit garçon ait tété.
Il semblait que malgré les tétées, le sein ne se vidait jamais vraiment.
Au cours de la séance notre ostéopathe m’a aidé à guider la tête de mon petit bonhomme au sein, pour une meilleure étanchéité.
Maxime est désormais un bébé très calme, qui ne pleure jamais pour rien, se rendort paisiblement après avoir mangé.
Les tétées nocturnes assises qui durent 20 minutes montre en main sont un bonheur.
Commentaires : quand la tétée est étanche le bébé peut créer une très bonne dépression intra buccale. La tétée est puissante, profonde, le rythme est lent. Le transfert de lait se fait dans d’excellentes conditions. Cela lui procure un sentiment de grande sécurité lorsqu’il boit et il peut se détendre. Il est très instructif d’observer s’il y a un changement significatif quant à la plus ou moins grande présence de gaz, selon que la tétée se fait en position assise ou couchée.
Maël W 3 semaine, moins de gaz moins de reflux
On a changé la position de la tétée et j’ai pu constater.
Une tétée plus rapide et efficace de 20 mm, au lieu de 45 mm habituellement.
Moins de gaz, moins de reflux
L’œil à gauche a arrêté de s’infecter.
Commentaires : Bien sûr, le but n’est pas de réduire a priori, le temps d’allaitement mais que la tétée devienne efficace et agréable.
Caspar A. 7 semaines, allaitement et détente
Suite à la séance d’ostéopathie, nous avons corrigé la position de sa tête au sein ce qui a permis de réduire considérablement les gaz de notre bébé.
Il a gagné en confort et nous aussi.
La deuxième chose importante qui était remarquable dès notre sortie de la séance. Fut son allongement de quelques centimètres!
Il n’était plus en boule et virgule mais arrivait à se mettre à plat.
Commentaires : La méthode de succion peut être mise en place par tous les personnels de santé et toutes les personnes qui s’intéressent à l’allaitement. Cependant il est parfois nécessaire comme dans ce cas de corriger les tensions corporelles du bébé. Là, il était resté en position fœtale ce qui est fréquent mais cette posture était associée à une compression globale du corps et ceci est très souvent un handicap pour une bonne succion, un bon positionnement du bébé au sein et que le bébé puisse bien se détendre. Une différence de succion entre le sein gauche ou droit est une indication de consultation d’un ostéopathe.
Agathe H. 13 jour, allaitement, gerçures maman
J’ai souffert durant les deux premières semaines de gerçures aux deux seins mais je voulais à tout prix continuer à allaiter. Une amie m’a conseillé de prendre RDV auprès d’un ostéopathe Mr X. qui l’avait aidé à ne plus utiliser des bouts de sein.
J’avais un peu peur de recevoir (subir) encore un nouveau conseil. (A la mat j’ai eu 25 avis différents).
En fait il m’a expliqué une méthode qu’il a mise au point et surtout il m’a fait sentir la différence entre la succion que Agathe avait depuis la naissance et celle qu’elle pouvait faire si je modifiais sa position de tête. Il m’a aidé à mettre Agathe au sein et je n’ai eu aucune douleur.
Depuis c’est un bonheur, toujours allaitée à six mois.
Commentaires : Nous proposons aux mamans d’effectuer un petit guidage de la tête du bébé. Cela permet un transfert de lait qui limite au maximum les tensions sur les tissus du sein et particulièrement les mamelons. (Après 4, 5 jours). Nous utilisons le terme de « ventousage centrifuge » mot qui n’existe pas mais explique bien l’action mécanique. Dans une très bonne succion en théorie la maman ne devrait pas percevoir de sensation sur son sein, au point de regarder parfois si le bébé ne s’est pas arrêté de téter.
Bouts de sein
Il est fréquent, par cette méthode de guidance que nous arrivions à ce que des mamans puissent n’avoir plus besoin de se servir de bouts de sein. Du moins elles en font l’expérience positive durant la séance. Ensuite c’est elles décident chez elle si elles veulent s’en séparer ou l’utiliser encore.
Juliette D. allaitement et rôt
A la maternité la puéricultrice m’a dit que cela ne servait à rien de faire faire un rôt à un bébé allaité, Il n’en avait pas besoin. Je suis venu consulter un ostéopathe car mon bébé était toujours nerveux et très tonique.
Cet ostéopathe m’avait demandé au téléphone de faire en sorte de pouvoir l’allaiter pendant la séance.
Après l’avoir examiné, il m’a dit qu’en fait Juliette était comme un « bibendum » permanent bourré de gaz, toujours sous pression,
ne pouvant pas se détendre. Il m’a décrit sans la voir le déroulement et la manière dont Juliette tétait.
La tétée se déroulait effectivement toujours de la même manière. Elle sautait goulûment sur mon sein puis s’énervait rapidement et s’endormait.
J’ai fait un allaitement à la demande. Elle était toujours pendue aux seins.
Commentaires : Cette histoire est malheureusement trop fréquente. Une vérité est assénée aux mamans à la maternité. « Le bébé allaité n’a pas besoin de faire de rôt ». Certains bébés ont bien sûr besoin de faire un rôt ou plusieurs rôts post brandiaux.
Il est dit que dans le cas d’allaitement les bébés ont moins besoin de faire de rôts que les bébés alimentés au biberon. C’est probable mais dans les deux cas la quantité de gaz ingérée peut varier de façon très importante selon chaque bébé. Cela est très souvent en relation avec l’étanchéité crée sur le sein ou la tétine mais il existe beaucoup d’autres raisons qui peuvent s’accumuler
C’est pourquoi, nous avons établi un protocole complet de gestion des gaz : création, ingestion, élimination. Il a pour objectif de tenter à tous les niveaux de réduire les effets délétaires des ballonnements et flatulences. Ce protocole s’applique à l’allaitement et à l’alimentation au biberon.
Comme dans notre méthode sur la prise active du biberon. Le résultat sera toujours dépendant de la qualité des explications fournies, de la bonne compréhension de celles-ci, d’une mise en oeuvre rigoureuse et d’une bonne perséverance de la part des parents.
Leurs efforts seront récompensés aux multiples.