On me dit « mon bébé ne pleurs jamais ». J’entends « mon bébé n’a pas le temps de pleurer. ».
Le maternage actuel semblerait devoir être soumis à une pensée unique celle du moment…
Dans ce modèle de maternage, il serait totalement exclu l’idée de laisser pleurer un bébé. Ne serait ce que quelques minutes. Il faut donc être vigilant(e) pour essayer d’anticiper les pleurs du bébé et les couper au plus vite tant que cela est possible au risque bien sûr de ne pas pouvoir décoder les différents pleurs et agir selon le besoin du bébé. Cependant comme dans toute règle qui se veut exhaustive, il existe peut être une exception.
Pleurer serait il utile et nécessaire à l’endormissement des bébés?
Il est une évidence pour les parents. Les pleurs sont un obstacle majeur à l’endormissement de leur nourrisson. C’est du bon sens, un bébé qui pleurs va s’énerver et ne pourra pas s’endormir. D’où la nécessité de devoir absolument couper les pleurs pour aider le bébé à s’endormir. Afin d’atteindre ce but d’anticiper ou calmer les pleurs, il existe deux moyens usuels: la mise au sein, prendre le bébé dans les bras. Le parent va alors endosser la mission d’endormir le bébé dans les bras sommeil de contact mais cette solution a un prix. Dès que le parent souhaitera le poser, endormi sur un couchage, dans la très grande majorité des cas, il se réveillera immédiatement. sommeil bébé. Pourtant il semblait si lourd et bien endormi.
Il est un détail très important qui pourrait convaincre les derniers septiques. Ce schéma dans lequel de nombreux parents se sont reconnus n’existe que durant les phases d’endormissement pendant la journée. La nuit cela se passe beaucoup plus facilement pour le poser dans son berceau après qu’il ai fini de manger.
Ce schéma est présent (plus ou moins) pendant les quatre premiers mois (et c’est curieux mais aussi avant 6 semaines quand le bébé ne différentie pas nuit et jour)!
La suite dans quelques jours. Devons nous le laisser pleurer?